Au pied de l'escalier Denis Papin

Publié le par B&C&MC

En mai 2003, Denis Papin avait déjà été mis à contribution. Dur d'être une star locale.


Au pied de l'escalier Denis Papin à Blois

(pour voir Denis Papin sous la neige, c'est possible !)

 

L’escalier Denis Papin est une grande voie piétonne mais en bas, il n’y a pas de passage piéton, alors chacun se débrouille. Il parait que cela chagrine certains automobilistes.

(Pour ceux qui veulent prendre la petite rue au fond de la photo, pour voir un peu la ville médiévale:

 

 

Le revêtement vient d’être refait spécial Tour de France. Dommage que le circuit ne passe pas devant chez nous !


 


Enfin un passage piéton digne d’un centre ville, pas de feux... et le piéton est toujours prioritaire. Celà ne coûte pas cher et "ça marche". "Patron ! la même chose dans toute la rue s’il vous plait".



Que de voitures ! Et en plus "ça ne marche pas" !



Si on supprimait tous les passages piétons pour que les adeptes de la marche à pieds soient systématiquement prioritaires sur la voiture ? Celà aurait l'avantage d'éviter la règle des 50 mètres.

Là encore, les deux roues nous semblent vulnérables.

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Un adhérent de VELO41 et de la ligue, nous a envoyé quelques réflexions sur la ville et la voiture.


A lire impérativement par ceux qui veulent plus de parkings.


 

LE GRAVE PROBLEME DE LA CIRCULATION DANS LES VILLES

              

Page 1 « L’OBSERVATEUR » et «  QUE CHOISIR »   traitent ce nouveau problème moderne des grosses agglomérations d’aujourd’hui.

                            

       Le GRAND « RAS-le-BOL » de la CIRCULATION :

C’est le titre du n°2048 de «  L’OBSERVATEUR » du 5 au 11 février 2004.

 On peut y lire , entre autres, dans les 9 pages  consacrées à ce problème :

 « Les trois quarts d’entre nous pensent que la voiture est une nuisance en ville et qu’il faudrait limiter son usage dans nos rues. Le problème, c’est que nous faisons exactement le contraire : nous avons de plus en plus de voitures et nous nous en servons de plus en plus au quotidien….etc… »

« Il  faut diviser par quatre nos émissions de CO2 avant 2050........alors qu’on célèbre le vélo et autres moyens de circulation douce, il faut se rendre à l’évidence : la voiture n’en finit pas de gagner du terrain .Foutue voiture !.........des  journées sans voitures.....( sont au mieux des journées  avec un peu moins de voitures)....., ça vous fait baisser la pollution sonore de 50%, celle de l’air qui vous irrite les poumons de 20 à 50% , selon les lieux..... 72% des Français disent qu’il faut limiter l’usage de la voiture en ville, etc...).

 A LONDRES le  péage de 8 euros  instauré depuis février 2003 pour pénétrer dans le centre est un succès : Le péage sert à financer des transports en commun…Les embouteillages ont diminué. On y limite les places de stationnement considérées comme des aspirateurs à voiture.

A BERNE les Suisses limitent le stationnement à 4000 voitures ( A comparer aux 800 000 à PARIS).

 A LYON , en 1960,  le maire et le département étaient fiers de faire passer l’autoroute dans le centre ville par le tunnel de Fourvière. Mais en 1995 un nouveau maire qualifie ce choix comme «  la connerie du siècle ».

 Dans le centre ville, la création de 5000 places  dans cinq parkings, est considérée comme une erreur, car ceux-ci  se révèlent être de véritables aspirateurs à voitures.

 A PARIS, on s’oriente de plus en plus vers la solution scooter. En 2002, ils étaient 70 000 mais en augmentation rapide : 8% en 2002. Ils assurent ainsi 10% des déplacements mais aussi 13% des tués et des blessés graves et 20% de certaines pollutions ? Par contre le vélo est en baisse constante (4%  en 2002 en dépit de nouvelles pistes aménagées).

En FRANCE, c’est à STRASBOURG que l’on pratique le plus le vélo , mais  son usage est aussi en baisse , il n’est  que de 9%, alors que l’on y  visait les 25% D’AMSTERDAM.

 A PARIS pour mener les enfants aux écoles , on utilisait en  1980   une voiture sur 10, aujourd’hui,  c’est une sur 2, et de plus  on y  compte 15% d’obésité ? Les parents ne veulent plus laisser leurs enfants aller seuls  à l’école : c’est trop dangereux… ?

 NANTES   on espère , avec les lignes de tramways,  réduire la circulation des  automobiles de 50%...... ?

A noter que dans le centre historique , seuls les véhicules des résidents peuvent y pénétrer.

Page2

 A MARSEILLE  un élu déplore la priorité donnée par le passé à l’automobile : 3 autoroutes déversent leur trafic simultanément en plein centre ville ce qui oblige aujourd’hui  à aménager un gros ensemble de tunnels et de déviations. Actuellement les déplacements sont  58% en voiture, 30% à pied , 9% en transports publics et 2% en moto et vélo.
A BORDEAUX,  les embouteillages, les ralentissements,  la pollution, font que le centre ville s’est vidé de ses habitants .Le tramway , un espoir qui vient d’être mis en service,  parait être une bonne solution : Sur le pont de pierre le trafic auto est tombé de 60 000  à 15 000  et sur les quais à deux fois 4 voies de 100 000 à 40 000.

 UNE VILLE PLUS CONVIVIALE , MOINS BRUYANTE , MOINS POLLUEE ,

           C’est le problème traité par « QUE CHOISIR n° 413 de mars 2004

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« QUE CHOISIR » rappelle :

- la loi FITERMANN impose un plan de déplacements urbains,(P.D.U.)

-  la loi sur l’Air l’impose pour les villes de plus 100 000 habitants.

(A BLOIS l’agglomération est proche des 100 000 habitants).

       Les grandes villes ont l’obligation de réduire leur trafic.

 

  « QUE CHOISIR » indique :

        -    certaines villes comme NANTES, GRENOBLE, STRASBOURG, PARIS redistribuent une part de la voirie existante aux vélos

        -  la cour administrative d’appel de LYON  a  jugé (en 2002) que VALENCE   n’avait pas rempli ses obligations de la loi sur l’air   en ne créant pas de voies cyclables lors du réaménagement d’une avenue.

        -  une tendance lourde en  général en FRANCE à l’accroissement de l’automobile en ville.

       -   toutes les villes européennes qui ont réussi à se désengorger ont couplé pistes cyclables, transports collectifs et limitation des places de stationnement :

       A FRIBOURG , (200 000 habitants)  440 km de pistes vélo  sont sécurisées et 9000 places de parking sont mises à disposition des cyclistes, de nombreuses rues sont en zone 30 et même en zone 8).

        A COPENHAGUE, (600 000 habitants)  33% des déplacements se font en vélo.

        A ZURICH  les places de parking ont été réduites de 15 000 à 5 000 .

        En FRANCE, les seules villes qui résistent à la pression automobile, sont celles qui développent les transports en commun avec un partage de la voirie.

       -   les villes européennes qui ont modifié leur politique de déplacement montrent que la liberté qui vaut pour tous les usagers est :

   . Le piéton peut marcher sans encombre,

    . Le cycliste peut rouler en sécurité
 . L’usager du bus peut arriver à l’heure.

-   l’étalement urbain  pratiqué en FRANCE est une mauvaise solution.

-     En FRANCE   seule GRENOBLE à réussi son P.D.U. dans le centre ville.
.  37% des déplacements se font en automobile et 42 à pied.
 .  Les  transports en commun  ont augmenté de 17%. 

                            

DE CES INSTRUCTIVES INFORMATIONS QUE DIRE POUR  L’AGGLOMERATION BLAISOISE :

  

        - Il n’y a pas de P.D.U., quoique l’agglomération à une population globale proche de 100 000 habitants et plus si on considère la zone économique ( En comprenant MER, CONTRES, HERBAULT, ONZAIN).

        - Le peu de pistes cyclables existantes sont discontinues, non sécurisées et inutilisables pour les enfants  ( Elles ne sont plus utilisées par les écoliers).

        - Le stationnement n’a pas été prévu pour les établissements scolaires d’où des problèmes de stationnement insolubles.( Les P.V. ne sont pas une solution).

        - La principale voie de transit Nord Sud traverse l’agglomération d’où les problèmes des carrefours de VERDUN et de MAUNOURY.

        - Le coteau de la rive droite  de la LOIRE avec ses 40 m de dénivelée est un sérieux obstacle pour les usagers non automobilistes. Ce problème était résolu jadis par les degrès de BLOIS ( et les chaises à porteur) .On n’a pas fait mieux depuis l’escalier DENIS PAPIN.

        - Rocades ou déviations :

          Pour dévier le transit il n’y a que deux rocades satisfaisantes :
 - Celle de Vienne au sud mais non achevée

      - Celle  au nord récente et satisfaisante.

     A l’ouest , il y a une ébauche abandonnée malgré des terrains réservés ; Couplée avec une sortie autoroutière route de VENDÖME elle devrait réduire le trafic camions dans l’agglomération.

     A l’est , c’est l’axe dit nord-Sud avec ses carrefours de VERDUN et de MAUNOURY., et ses 52 000 véhicules/jour dans la section commune .

      Le choix malheureux vient d’être fait d’un élargissement au niveau du carrefour de VERDUN avec suppression partielle des feux, passage inférieur et avec un faux giratoire désaxé parce que le moins cher. La solution reconnue la meilleure techniquement lors de l’enquête publique, estimée plus chère mais non sérieusement évaluée, était une tranchée couverte laquelle permettait une déviation par le dessous avec séparation des trafics urbain et de transit. et aussi une meilleure protection phonique pour les riverains Ce choix  et l’augmentation du trafic nord sud entraînera  la nécessité dans un délai plus rapproché d’une déviation plus à l’est et bien plus coûteuse.

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Pour poursuivre

de la rue Denis Papin

vers le carrefour de la résistance

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Pour voir les autres rues de Blois, cliquez ici

 

 

Publié dans tourdefranceablois

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